Entreprise spécialisée dans la gestion des nuisibles - Dordogne
La Coronelle Girondine
Généralités
La Coronelle girondine appelée aussi couleuvre bordelaise est une espèce de serpent de la famille des Colubridae, son aspect est relativement proche de la coronelle lisse.
C’est un serpent non venimeux diurne actif du printemps à l'automne, bien que souvent au sol est également un très bon grimpeur.
Répartition
L’aire de répartition la Coronelle girondine se trouve dans le sud-ouest de l'Europe, en Espagne, au Portugal, au nord-ouest et au centre de l'Italie et en Afrique du Nord.
En France on la rencontre en Gironde (d'où son nom vernaculaire), en Aquitaine et dans le sud de la France.
Elle apprécie les milieux secs, les garrigues, les friches, les forêts clairsemées, les bords de chemins, les voies ferrées, les haies et le maquis méditerranéen ainsi que les murs de pierres sèches.
Elle est très habile pour escalader les murs et obstacles, il arrive même qu'elle vive sur les toitures des maisons, en trouvant un refuge idéal entre les tuiles.
Descriptif physique et reproduction de la Coronelle Girondine
Description physique
La coronelle girondine un petit serpent assez fin et élancé qui atteint en moyenne 40 à 70 cm à l’âge adulte
(exceptionnellement jusqu’à 95 cm).
Sa face supérieure est de couleur brunâtre, grisâtre, ocre ou rosée, avec des barres transversales sombres et sa face ventrale est jaunâtre ou rosâtre, parsemée de taches noires bien nettes formant un motif en damier.
Elle porte une « bride » bien marquée sur le museau et une "larme" noire généralement bien distincte à l’aplomb de l’œil.
Comme toutes les couleuvres d’Europe de l'Ouest, ses yeux ont des pupilles rondes.
Régime alimentaire
C’est un serpent qui développe une activité de chasse crépusculaire et nocturne par temps chaud.
Au printemps, il est particulièrement actif pendant les nuits tièdes et pluvieuses, il chasse principalement à l'affût posté sous une écorce ou une pierre plate, il peut arborer aussi tous les endroits possibles au sol, dans les buissons, les arbres et peut même traquer certaines proies.
Le régime alimentaire de la Coronelle Girondine est essentiellement composé de lézards, de petits serpents et de jeunes micromammifères tels que des mulots ou campagnols qu’elle tue par constriction.
Reproduction et cycle de vie
Contrairement à la coronelle lisse qui est ovovivipare, la coronelle girondine est ovipare (la femelle pond des œufs).
La période d’accouplement se situe entre le mois d’avril et le mois de mai ce qui correspond à la sortie de l’hibernation, les mâles vont muer puis tout de suite chercher une femelle afin de tenter de se reproduire il n’est pas rare que plusieurs mâles se combattent pour une même femelle.
La gestation dure en moyenne 2 mois et la période de ponte s’étalera entre les mois de juin et août, la coronelle girondine pond généralement de 5 à 15 œufs d’une taille de 20 mm environ généralement collés ensemble.
Les œufs seront alors en incubation pendant une durée allant de 6 à 8 semaines, ensuite les petits perceront la coquille et sortiront de l’œuf, ils mesureront alors une taille d’une quinzaine de cm.
La coronelle girondine atteindra sa maturité sexuelle au bout de sa troisième année et son espérance de vie est de 13 ans.
Dangerosité - Menace et protection de la Coronelle Girondine
Menaces et protection
Les menaces sont nombreuses sur la Coronelle girondine, comme pour tous les serpents en France, la destruction volontaire contribue à sa régression, ce phénomène est accentué par sa ressemblance avec la Vipère aspic.
Ses déplacements nocturnes l’exposent aussi aux écrasements routiers. La menace essentielle reste toutefois la destruction de son habitat naturel (mise en culture et irrigation des coteaux secs, entretien des voies ferrées par désherbants chimiques etc.)
C’est une espèce totalement protégée en France depuis 1976, elle se trouve sur la liste rouge des espèces menacées, elle est protégée par convention de Berne.
Menaces et protection
Les menaces sont nombreuses sur la Coronelle girondine, comme pour tous les serpents en France, la destruction volontaire contribue à sa régression, ce phénomène est accentué par sa ressemblance avec la Vipère aspic.
Ses déplacements nocturnes l’exposent aussi aux écrasements routiers. La menace essentielle reste toutefois la destruction de son habitat naturel (mise en culture et irrigation des coteaux secs, entretien des voies ferrées par désherbants chimiques etc.)
C’est une espèce totalement protégée en France depuis 1976, elle se trouve sur la liste rouge des espèces menacées, elle est protégée par convention de Berne.