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Le Lérot

Le lerot

Généralité et répartition du Lérot

classification ordre du lerot

Généralités

Le lérot commun (Eliomys quercinus) est appelé aussi par plusieurs noms tantôt loir des greniers, rat dormeur (car il hiberne en hiver) ou encore bien rat-bayard, est un rongeur à la fois terrestre et arboricole aux mœurs nocturnes de la famille des Gliridés (ou Myoxidés) proche des loirs.

Répartition

​L’aire de répartition du lérot est assez étendue allant de l’Europe à l’ouest de l’Asie excepté le Royaume-Uni, les Balkans et la Grèce en France, il est présent partout sauf en Normandie armoricaine.

Le lérot vit dans les vergers, les jardins et parcs (il est plus présent dans l'entourage des humains que le muscardin ou encore le loir), il fréquente facilement les greniers et les bâtiments abandonnés.

Descriptif et régime alimentaire du Lérot

Description physique

​C’est un petit mammifère d'une quinzaine de centimètres sans la queue, pesant environ de 60 à 140 grammes, on le distingue facilement des autres rongeurs de sa famille par le masque noir qu’il porte sur sa tête et qui entoure ses yeux (lui donnant un aspect de bandit masqué).

Lérot sur une feuille.

Il fait partie d'un groupe de rongeurs anciens (les Myoxidae), car il possède à la fois des incisives pour ronger et des dents pointues de carnassier.

Il a de gros yeux noirs saillants et de grandes oreilles, son pelage ventral est blanc et gris-brun sur le dos, il est pourvu d’une longue queue bicolore à extrémité élargie.

Le lérot est capable de laisser une partie de la fourrure de sa queue, par phénomène d'autotomie, quand il est attaqué par un prédateur (un peu comme les lézards), mais celle-ci ne repousse pas.

Régime alimentaire

​C’est un rongeur omnivore doté de dents pointues et d’incisives redoutables, elles lui servent à manger des fruits, des baies, des graines diverses mais son alimentation n’en reste pas là, celle-ci est composée aussi d’insectes, voire d'autres animaux plus petits que lui (escargots, oiseaux, lémuriens).

Lérot sur une gouttière

C’est un habile grimpeur, capable de marcher en surplomb, le lérot peut très bien se hisser jusqu’à un nid d’hirondelles pour manger les œufs ou les oisillons, il peut aussi s’attaquer à des nids de jeunes mammifères, comme les campagnols et les mulots.

Il n'est d'ailleurs pas rare notamment lors de la saison des amours, de voir un lérot entreprendre de dévorer l'un de ses rivaux, ce cannibalisme a été également observé de façon récurrente à la sortie de l'hibernation.

Reproduction - Statut et menaces du Lérot

Reproduction et cycle de vie

​Les lieux de prédilection du lérot pour élire domicile et hiberner tout l'hiver se trouvent dans un trou d'arbre, dans un nichoir délaissé par les oiseaux ou encore dans des combles de maison.

Il hiberne et entre en complète léthargie une bonne partie de l’année (hiver), le lérot ne démarre sa saison des amours qu’au printemps et ne se reproduit en règle générale qu’une seule fois dans l’année parfois deux si les conditions sont favorables.

L'accouplement a lieu entre avril-mai et la gestation ne dure que 3 semaines, la portée comprendra de 2 à 7 petits, à leur naissance les petits mesurent 4 cm hors queue, ils sont roses et aveugles (paupières closes), leur duvet gris-clair se développe rapidement et leur vigueur s'accroît dans la même mesure.

Le premier signe distinctif évident apparaît au niveau du contour des yeux, encore clos, qui s'orne d'une traînée noire caractéristique de l'espèce. La femelle les allaite durant les premiers instants de vie, et ce, jusqu’à l’âge de quatre semaines, les petits lérots seront parfaitement sevrés et prêts à quitter leur mère à deux mois, l’espérance de vie du lérot est de 3 à 4 ans.

Lérot avec ses petits

Statut et menaces

Si certaines populations sont encore localement relativement bien conservées (zones de prés ou de bocages), la tendance générale est à la décroissance des populations voire même est en forte régression dans une grande partie de son aire naturelle de répartition, l’espèce est classée " en danger critique d’extinction " sur la liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale (convention de Berne) pour la conservation de la nature.

Ne tentez pas de capturer pas un lérot durant son hibernation, il pourrait ne pas survivre, si celui-ci est pris au piège de type nasse, il est préférable (contrairement certaines sociétés de dératisation prônant la létalité de cet animal) de le relâcher dans un milieu naturel distant afin de pérenniser l'espèce.

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