Désinsectisation et Traitement des fourmis en Dordogne
Professionnel de la lutte anti-Fourmis, AFG-Nuisibles, Entreprise locale située à Pazayac intervenant dans la désinsectisation et la gestion des nuisibles sur les départements de la Dordogne (24), de la Corrèze (19) et du Lot (46).
AFG-Nuisibles, désinsectiseur professionnel agréé Certibiocide est assuré Responsabilité Civile Professionnelle RC-PRO intervient 7j/7 de 08h00 à 22h00 sur les trois départements.
Lors de l’intervention de désinsectisation des fourmis et fourmilières, j’analyse l’espace afin d’identifier l’espèce de fourmis à laquelle vous êtes confrontés.
J’effectue un repérage méticuleux dans le but, de localiser les points d’entrée, leur cheminement et l'emplacement ou les emplacements de nids.
Après l’évaluation du degré d’infestation/invasion et de l’espèce en question, je propose de mettre en place un traitement de désinsectisation adapté à la situation afin d'éliminer les fourmis, fourmilières (Hors espèces Fourmis Tapinoma) qui exige une étude et une désinsectisation spécifique et bien souvent longue.
Pour l’extermination des fourmis, j'emploie aux choix plusieurs méthodes de traitement (seules ou combinées) qui peuvent varier en fonction de l’espèce de fourmis, de l’ampleur de l’infestation et des conditions spécifiques de chaque situation.
Cette intervention est accompagnée de conseils (élimination des éventuelles sources d’attraction de ces insectes) et suivi pour vérifier l’efficacité du traitement afin d’avoir une éradication efficace.
La fourmi Charpentière
Généralité
Les fourmis charpentières (genre Camponotus) vivent sur tous les continents du globe, ce genre est un des plus répandus dans le monde (plus de 1500 espèces et sous-espèces décrites à ce jour), elles sont notamment très répandues en Europe et c’est l’une des plus grandes espèces, elles sont bien sûr présentes en bon nombre dans la France entière dont les espèces : Camponotus herculeanus - Camponotus ligniperdus - Camponotus vagus - Camponotus aethiops - Camponotus lateralis - Camponotus piceus et d’autres.
La fourmi charpentière est souvent confondue avec le termite, il est notamment vrai que ces deux insectes occasionnent des dégâts considérables sur les structures en bois des habitations ou de construction.
Contrairement à la légende, les fourmis charpentières ne sont pas xylophages (ne se nourrissent pas de bois), elles y creusent leurs galeries, elles nichent dans les bois morts et de temps à autre sous des pierres pour y fonder sa colonie, son nom vernaculaire vient du fait qu'elle creuse leurs galeries dans le bois.
Les fourmis charpentières sont craintives à la chaleur du jour et sont plus actives le soir et la nuit, leurs présences indiquent fréquemment des problèmes de charpente, d’infiltration d’eau et/ou d’isolation.
Habitat et colonie de la fourmi charpentière
Habitat et répartition :
Les fourmis charpentières vivent initialement à l’extérieur des habitations et bâtiments, le milieu forestier constitue leur habitat de prédilection et d'origine.
Les nids sont établis dans des souches en décomposition, des troncs d’arbres mort ou des cavités creusées sous ces derniers ou bien des tas de pierre à même le sol.
Dans les maisons d’habitation ou bâtiments, une reine reproductrice à la possibilité aisée d’y pénétrer par les fenêtres et porte d’entrée ou bien par les fissures de fondation situées entre les murs et dalles béton par les gaines techniques et canalisations amenant les énergies au bâtiment.
Colonie et cycle biologique
Ce sont des insectes eusociaux, monogyne (une seule reine par colonie) et omnivores, leur nourriture est constituée de matières végétales et carnées, cela peut être du miellat de puceron, des fruits et nectar de plante ou bien de petits invertébrés.
La recherche de nourriture comprend aussi des lieux comme l’intérieur des maisons d’habitation pour y trouver les aliments pour animaux, mais aussi destinés à la consommation humaine.
Ce genre de fourmis est régi en plusieurs castes dont les rôles de chacune à son importance :
- La reine mesurant 16 mm à 19 mm avec une durée de vie d’une quinzaine d’années ou plus, fondatrice et reproductrice d’ouvrières de la colonie.
Cycle biologique de la fourmi charpentière
- Les mâles reproducteurs durant la saison printanière qui meurent après la fécondation.
- Les ouvrières d’une taille de 6 à 13 mm et d’une espérance de vie de 5 à 7 ans se divisent en deux groupes distincts, les ouvrières fourrageant jusqu’à 100 mètres de la colonie, chargées d’alimenter en eau et nourriture l’ensemble de la colonie, les ouvrières chargées du nourrissage des larves et de la reine ainsi que du nettoyage de la fourmilière.
- Les soldates pourvue d’une grosse tête et de puissantes mandibules ayant deux rôles, celui de défendre la colonie et assurant la sécurité des ouvrières fourrageuses lors des déplacements de recherche et de transport de nourriture.
Il est rare qu’un nid original (nommé nid maitre) soit implanté à l’intérieur d’une maison, la présence de fourmis charpentières à l’intérieur de celle-ci augure le plus souvent la probabilité de l’existence d’un nid ou (qui peuvent être plusieurs) dit satellite où les conditions optimales sont réunies (taux d'humidité du nid égal ou supérieur à 15 %, température ne dépasse que rarement 25 °C).
Un nid maitre peut se situer à une distance de 50 à 70 mètres du bâtiment abritant un nid satellite mais ces deux nids seront reliés entre eux d’un point d’entrée à l’autre en suivant des " autoroutes " par ces fourmis.
Les nids satellites peuvent avoir comme origine plusieurs facteurs déclencheurs, cela peut être soit une surpopulation de la colonie, l’abattage d’un arbre, la modification d’une clôture où se situait le nid ou bien encore le remplacement d’une menuiserie de la maison ou du bâtiment.
Les colonies ont un peuplement allant de 2000 à 5000 fourmis voire plus.
Impacts de la présence de la fourmi charpentière.
Le mode opératoire des fourmis charpentières se traduit par un rongement des bois structures, murs et charpentes de l’intérieur des maisons et bâtiments mettant ainsi l’intégrité structurelle en péril de ceux-ci.
Elles ne s’attaquent que très rarement au bois sec, car celui-ci est plus difficile à ronger sauf s’il s’agit d’une essence tendre comme le pin, elles privilégient les bois humides ou détériorés (pourris, creux).
Dans les maisons d’habitation, elles priorisent le plus souvent aux éléments massifs tels que les assemblages de charpente et poteaux poutre (piliers porteurs).
L’invasion de ces insectes étant présent généralement sur plusieurs années, les dégradations causées sur les structures en bois s’observent lorsque la détérioration est déjà bien avancée, il en découle une nécessité d’agir dès que possible.